Une belle surprise

Ce week-end, j'ai eu un beau cadeau dans la boîte aux lettres...

Mes anciens 6èmes ont décidé de répondre à la carte postale que je leur avais envoyé à l'automne en réalisant des cartes de Noël, où ils m'expliquent qu'ils ne m'oublient pas et que je leur manque.

Et tout ça est arrivé à Los Angeles...

Très émouvant.

Un dimanche à Santa Barbara

Dimanche dernier cette fois, nous avons profité de la voiture de location que nous avions toujours à ce moment-là pour nous rendre à Santa Barbara.

Santa Barbara est une ville/station balnéaire qui se situe sur la côte, un peu plus au nord de Los Angeles.

Nous avons choisi de prendre la route qui longe la côte justement, passant par Santa Monica (dans Los Angeles) et Malibu sur le chemin. La route est belle, les paysages variés... 

Par contre, au lieu de 1h30, nous avons mis plus de 3h. On s'y fait, dans le coin... Avec de la bonne musique, du soleil et les fenêtres ouvertes, j'entends.

Nous nous sommes retrouvés dans une ville présentée comme "plus ancienne", "plus authentique" que les autres dans le coin, dans le genre mexico-hispanique.

Alors, oui, il a des bâtiments qui ont plus de 10 ans. Bon. Mais quand tout est refait, vieilli artificiellement, voir verni... 

Encore un exemple de ces multiples moments, où les Européens amateurs de paysages et de villes que nous sommes, avons un peu l'impression de nous retrouver à "Visite le monde avec Disney". Clairement, nous n'avons pas la même définition de l'authenticité, ni les même priorités en matière de construction... Ici, il semble que la priorité soit la propreté et l'aspect récent.

Mais ça ne veut pas dire que la ville n'est pas jolie et agréable.

A Santa Barbara, il y a aussi la plage...

Et la Mission.

Nous sommes finalement rentrés tranquillement (mais plus rapidement) à Los Angeles... Et on s'est dit qu'on avait encore envie de se promener.

Nous nous sommes alors rendus à l'Observatoire, dans Griffith Park, où se trouve un petit musée et d'où on a une vue exceptionnelle sur Los Angeles... 

 (Oui, la couche orange, c'est bien la pollution...)

Puis on est rentrés en passant par Hollywood Boulevard... où nous nous sommes rappelés que des préparations étaient en cours !

Jour 3 : Palm Springs

Je reviens vers vous après une petite pause pour vous raconter la fin de notre Road-trip !

Non, je n'ai pas cherché à vous accabler de suspens... 

Nous avons pas mal couru ces derniers jours, principalement dans le but de nous procurer une voiture... que nous n'avons pas encore. Mais il semblerait que nous nous en approchions, peu à peu. J'espère pouvoir vous montrer notre nouvelle voiture un de ces jours.

Ce qui n'a aucun rapport avec Palm Springs, la dernière étape de notre week-end de President Day !

Nous sommes arrivés à Palm Springs, au sud du Joshua Tree National Park, samedi en fin d'après-midi. Une ville calée au milieu du désert, où l'on vous garantit plus de 350 jours de soleil et moins de 12cm de pluie par an. 

Palm Springs était une retraite pour les stars des années 50, qui ont construit là leurs villas. Villas apparemment magnifiques selon le Routard, mais comme toutes celles qu'on a voulu voir étaient trop entourées de haies pour nous... On a abandonné.

En fait, concernant Palm Springs, le Routard est assez étrange. La ville est agréable, jolie, il fait bon y être. Mais le guide semble galérer à conseiller des choses à faire, et même des restaurants. Dans cette partie, le Routard en conseille vraiment deux. Les autres sont bien, mais... pas si bons, un peu chers, ambiance moyenne... C'est la première fois que le Routard me semble à ce point à court de conseils clairs depuis que je le consulte en voyage. 

Et c'est bien l'effet que nous a fait Palm Springs. On a mangé correctement, mais on n'a pas trouvé d'endroit vraiment enthousiasmant. On a profité de la rue commerçante, on s'est promené, mais on n'a pas vraiment trouvé d'endroit à visiter. On a passé du bon temps, on a aimé se poser dans cette ville, mais de là à dire que c'est une super ville...

Par plus de 30 degrés, nos avons donc découvert cette ville touristique qui ressemble à une station balnéaire de la Mediterranée en plein désert et au milieu des montagnes...

Nous avons profité de la piscine de l'hôtel...

Et finalement, nous avons profité de la grande activité de la ville : le golf ! Sport que Mathieu a bien pratiqué, et dont pour ma part j'ignorais tout...

Nous avons loué le matériel, et nous avons passé quelques heures sur le terrain d'entraînement...

La vue était vraiment magnifique ! Et je suis très fière de vous annoncer que j'ai réussi à taper dans quelques balles... au prix de quelques courbatures le lendemain.

Palm Springs est une ville calme, où la moyenne d'âge est est plus élevée que dans d'autres villes touristiques. Nous y avons passé un bon moment, très différent de notre promenade de la veille dans Joshua Tree...

Palm Springs est aussi, comme Las Vegas même si elle ne lui ressemble pas du tout par ailleurs, une ville entièrement créée au coeur du désert. Et donc choquante par ses excès... Est-il ainsi bien nécessaire d'entretenir 110 terrains de golf au gazon parfait en plein désert ? Sans compter les hôtels, les piscines, les spas...

Nous sommes enfin rentrés à Los Angeles lundi soir, un peu fatigués et avec le sentiment d'un week-end bien chargé.

Jour 2 : Joshua Tree National Park

Ce qui nous a impressionnés, par contre, c'est Joshua Tree National Park : le parc des arbres de Joshua. 

Pourquoi le nom du parc ? Parce qu'en effet, il est plein à ras-bord de Joshua Trees, qui ont l'air de ne pousser que là et qu'on ne voit plus du tout dans le paysage passé quelques kilomètres. 

Pourquoi le nom de cet arbre ? Parce qu'un jour, des illuminés ont reconnu les traits de Joshua (Josué dans la Bible en français), le guide du peuple hébreu vers Israel après Moïse, dans un de ces arbres. En observant les paysages, la difficulté qu'ils devaient représenter à l'époque et la solitude qu'ils impliquent, tout comme l'exode que vivaient les premiers colons au Far West... On peut facilement devenir illuminé a point de voir Joshua à ses côtés !

Pourquoi est-ce que le parc nous a impressionné ?

Pour ça.

Voilà donc les fameux Joshua Trees. Le parc est un désert, entouré de montagnes, avec des rochers abandonnés ça et là. Et des cactus.

Joshua Tree National Parc a l'avantage de se parcourir assez facilement en voiture. Ce qui n'empêche pas de camper sur place ou de parcourir les nombreux sentiers de randonnée à pied. Beaucoup de gens utilisent également les façades rocheuses pour faire de l'escalade.

La vue est incroyable.

Bande originale :
Rated R
Era Vulgaris

Et quand on pense avoir passé le plus intéressant... On se retrouve au milieu des Cholla Cactus, qui poussent tous côte à côte au même endroit...

Si près de Los Angeles et si facile à parcourir... On vous recommande Joshua Tree National Park !

Mercredi 17 février

Oui, ça n'a rien à voir avec notre week-end... mais j'intercale un article pour vous parler d'hier, et de deux faits notables.

Tout d'abord, hier, il a plu.

Il a beaucoup plu.

En vrai, il a plu assez normalement : à verse toute l'après-midi. Rien de nouveau pour nous, en fait.

Mais nous habitons Los Angeles : il ne pleut jamais à Los Angeles. Vaguement quelques gouttes une fois de temps en temps.

Et puis parfois : c'est l'Apocalypse.

La route, déjà dans un état proche du déplorable, devient glissante et luisante. On ne voit plus les délimitaions de voies. Les gens ne savent plus freiner à temps, ils changent de voies et se déportent sans faire attention. Les essuie-glaces, objets relativement inutiles en général, s'avèrent tout à coup trop vieux, trop abimés, et ont du mal à faire leur boulot.

Les piétons traversent en courant sans toujours regarder. Et bousculent les autres pour se mettre à l'abri.

On sort les pantalons, les pulls, les bottes en (fausse) fourrure.

Notre balcon, en manque d'évacuation efficace, est inondé.

Tout comme le salon du voisin d'en face, apparemment.

Bref, hier, il a plu à Los Angeles.

Sinon : j'ai envoyé ma demande d'autorisation de travail ! Le dossier est parti hier, donc. Il faut maintenant attendre que l'agence de la Sécurité nationale l'ait reçu et accepté avant de commencer à compter les jours (oui, parce que s'ils le jugent incomplet ou mal fait, ils me le renvoient et re-belote). 90 jours avant de pouvoir se plaindre en cas d'absence de réponse...

Croisons les doigts :)

Jour 1 : Big Bear Lake

Nous sommes partis de Los Angeles samedi matin pour notre première destination : Big Bear Lake.

Il s'agit d'un lac d'altitude, dans les montagnes à l'ouest de la ville elle-même. 

Les gens avaient du prendre la route la veille... On n'a pas eu les bouchons auxquels on s'attendait ! Bonne nouvelle, donc. 

Nous sommes donc arrivés assez tôt au lac pour profiter vraiment de la vue. Petite pensée pour les Américains de Los Angeles en roulant sur cette petite route de montagne, avec seulement une voie de chaque côté et pleine de virages...

Les Américains vont à Big Bear Lake pour faire des randonnées ou bien pour skier. On a bien vu des pistes au loin, le long de la montagne, mais on est plutôt restés du côté des sentiers.

Tour du lac, petite randonnée, on a bien profité de la vue. Tout ça sous un magnifique soleil qui nous a permis de rester en T-shirt malgré la neige répandue ça et là...

Assez drôle : les (très) nombreux animaux (surtout des ours bizarrement) en bois, sculptés et placés partout sur le bord des routes !

Le lac est beau, la forêt aussi. On a beaucoup aimé Big Bear Lake. 

Mais au final, on n'a pas été aussi impressionnés que ce à quoi on s'attendait. Peut-être parce que Big Bear est un beau lac d'altitude, mais que nous avons aussi des lacs de montagne en France. et que nos chalets à nous ont plus de 10 ans et ne brillent pas comme des attractions de Disneyland... Oui, à chaque fois que les Américains veulent donner dans l'authentique, nous, Européens, on a toujours un peu le sentiment d'une reconstitution complètement fausse. Et la nature américaine la plus impressionnante n'est pas dans les lacs et les forêts des montagnes...

President day : Road-trip

Qui dit jour férié et long week-end, dit découverte des Etats-Unis !

En l'occurence, le jour férié est President Day, le jour du président. Avec le lundi férié, nous avions donc un week-end de trois jours !

Et la découverte des Etats-Unis a une nouvelle fois pris la forme d'un road-trip. Mais plus près : nous sommes restés juste à l'ouest de Los Angeles.
Au programme : Big Bear Lake, Joshua Tree National Park et Palm Spring.

Le trajet ressemble à ça : Road-Trip President Day

Des endroits très différents, et sans atteindre les écarts de saison de notre dernière balade, avec des climats différents également...

Superbowl

Et dimanche... Nous avons regardé le Superbowl.

Le Superbowl, c'est un gros truc aux Etats-Unis. Tout le monde en parle, tout le monde a son avis, les supermarchés sont remplis depuis des semaines de déco et de nourriture spéciales Superbowl... Un truc à voir donc !

Concrètement, le Superbowl, c'est la finale d'un grand championnat de football américain, aussi.

Mais qu'est-ce que le football américain me direz-vous ?

En arrivant aux Etats-Unis, j'avais en tête un sport ressemblant pas mal au rugby. Il y a de ça. Mais au final, il ne s'agit pas vraiment de la même chose.

Je vous épargne le cours magistral...

En gros, un ballon ovale, deux équipes dont les joueurs ressemblent à des taureaux. Des points qui peuvent s'obtenir par Touchdown (essai) ou en envoyant le ballon entre les deux poteaux du bon côté du terrain. Jusque là, ça se ressemble.

Mais le jeu est en fait réparti en phases très strictement délimitées. L'équipe qui attaque doit avancer petit à petit, de 10 yards au moins pour chaque phase en 4 tentatives à chaque fois. Si l'équipe attaquante réussit à avancer d'au moins 10 yards, elle tente les 10 yards suivants avec 4 nouvelles tentatives. Et ainsi de suite. L'équipe peut aussi dégager le ballon. L'équipe qui défend doit empêcher l'équipe attaquante d'avancer, soit en faisant échouer l'avancée de 10 yards, soit en interceptant le ballon (ce qui leur permet de devenir attaquants). Pour chaque tentative d'avancée/de défense, la disposition des joueurs de chaque équipe est très précise et décidée juste avant pour essayer de tromper la défense/d'empêcher l'attaque.

C'est donc un jeu très tactique, mais aussi très haché puisque le jeu et le chronomètre s'arrête entre chaque tentative pour préparer la suivante. Chaque action dure en réalité très peu de temps.

Et le rôle de chacun est très spécifique et les joueurs changent rarement de place sur le terrain. 

Bref.

Cette année, ce sont les 50 ans du Superbowl. Deux solutions pour les Américains : inviter des amis à la maison pour le voir sur grand écran avec des bières et des grillades; ou alors aller dans un bar avec des amis avec des bières et des grillades.

Nous avons opté pour la seconde solution... On n'a pas encore la télévision américaine de toute façon !

Passage éclair dans le bar sportif du coin : des gens qui semblent tous se connaître, écrans géants, son au maximum, barbecue.

Puis nous avons rejoint Eli et Rens (des collègues de Mathieu que l'ont voit régulièrement) au Brig, un bar de Venice. Le bar n'étant pas sportif à l'origine, il n'était pas bondé, ce qui était assez agréable.

Ce qu'il ne fallait pas rater : le match (bien sûr me direz-vous), l'hymne national ouvrant le match, le spectacle à la mi-temps et... les pubs.

On a raté l'hymne, on s'est retrouvé en retard... Cette année, il était chanté par Lady Gaga, tout de rouge à paillettes vêtue... Même si on est allé retrouver la vidéo plus tard, il semblerait qu'on ait raté un bar entier, silencieux, la main sur le coeur... Ce sera pour l'année prochaine !

L'hymne par Lady Gaga : Lady Gaga Superbowl

(Ne faites pas attention à la fin de la vidéo : c'est une pub...)

La mi-temps, par contre, on l'a vue ! Cette année le show était assuré par Coldplay, Bruno Mars et Beyoncé. On ne va pas dire qu'on est des gros fans, ni des artistes, ni des shows à l'américaine... mais il faut avouer que la performance est impressionnante ! Tout est réglé au milimètre, plein de couleurs et de paillettes, public sur scène, danse, mouvements de caméra, playback et feux d'artifice.

Je vous le mets celui-là aussi (la qualité est pas top, mais on se fait une idée) : Mi-temps du Superbowl

Et les pubs sont en effet impressionnantes... Par leur nombre, avant tout. Il faut s'habituer aux pubs omniprésentes aux Etats-Unis, et le Superbowl, regardé par tant de telespectateurs, est une occasion parfaite pour les annonceurs.  Pour faire simple : il y a de la pub à chaque fois que c'est possible. Chaque minute de pause dans le jeu est occupée par de la pub. Il y a donc au final plus de pub que de match...

Florilège choisi.

L'Eglise de Scientologie nous vante la "technologie spirituelle" que l'on doit soutenir, plutôt que la technologie pécheresse et sans âme de notre monde moderne.

Antman et Hulk se battent pour un Coca-Cola pendant une minute d'effets spéciaux originaux réalisés par les mêmes studios que les films. Sachant qu'un spot de pub pendant le Superbowl est déjà hors de prix... Coca-Cola met les moyens !

Et mes préférées : les spots concernant les "Superbowl babies". Oui, il y a un pic de natalité environ 9 mois après le Superbowl tous les ans. Ce sont les "Superbowl Babies", fleurons de la nation, richesse patriotique, qu'il convient de soutenir et d'encourager... "Superbowl is family" !

https://www.youtube.com/watch?v=Q2c2mPpvcpw
https://www.youtube.com/watch?v=SHmKgnCHhuI
https://www.youtube.com/watch?v=6C_7OpncLLY

Et le match ? Est-ce vraiment important ?

J'ai passé une bonne partie du temps à améliorer ma connaissance du football américain. Et à observer les autres clients du bar. Un couple plus agé apparemment ravi d'être là et très amoureux, avec chacun un super cocktail. Deux femmes entre 40 et 50 ans vêtues comme des ados, très maquillées et très maniérées, manifestement en représentation. Des hommes et des femmes en maillots de football américain hurlant à chaque action (je n'ai pas toujours compris pourquoi), joueurs de billard, groupes d'amis intéressés par le match de manière intermittente...

Et le match ?

Un match très défensif, techniquement intéressant mais pas forcément palpitant.

Ah oui, les Broncos de Denver ont gagné.

Promenade du samedi : Culver City et Venice Beach

Le week-end dernier, nous avons été très actifs ! 

Au milieu de toutes nos démarches, concernant mon travail, notre appart, notre future voiture, etc., nous avons décidé de sortir un peu dans Los Angeles. 

Surtout que le temps est redevenu franchement estival.

Notre promenade nous a d'abord amené à Culver City, une des villes qui forment Los Angeles. Nous n'habitons pas très loin du centre de Culver City, pas assez près pour y aller facilement à pied mais pas assez loin pour ne pas pouvoir en profiter régulièrement. Nous avons donc commencé par un repas au Wallace. Nous n'avions pas prévu de prendre un brunch à proprement parler, mais c'était tout ce qu'ils servaient un samedi et le menu était très tentant !

Nous avons poursuivi notre découverte à pied, dans le centre lui-même. Les quelques rues qui contituent le centre de Culver City même sont très agréables : fontaine, petite place, verdure, fresques murales, bars et restaurants.

Nous avons aussi découvert "Surfas", un grand magasin dédié à la cuisine. On y trouve tous les ustensiles imaginables... Ainsi que du petit electroménager et divers ingrédients plus ou moins difficiles à trouver par ailleurs... Nous sommes repartis sans achat pour cette fois, mais avec une petite liste de trucs qu'on reviendra probablement chercher un de ces jours... 

Et on pense déjà à certaines personnes qui vont adorer passer un peu de temps dans ce magasin !

L'après-midi avançant, nous avons alors pris un bus qui nous a amené à Venice Beach.

Il est temps, je crois, de placer une petite explication sur les transports en commun à Los Angeles... 

Tout d'abord, il y en a. Il y en a même pas mal pour une ville de cette taille. Mais c'est toujours un peu l'aventure...

On ne peut pas dire que la ville ait fait de ses transports en commun une priorité. Los Angeles est une ville de voitures : freeways au milieu de la ville, certaines à 8/9 voies de chaque côté, des rues à au moins 2 voies de chaque côté partout. Le bus, c'est pour les pauvres, en gros. Ceux qui n'ont pas de quoi avoir une voiture. C'est à dire beaucoup de noirs et de latinos si on est honnête... Et c'est pour les touristes, aussi. Enfin, ceux qui ne louent pas une voiture.

Tous les moyens de transports sont en surface, zone sismique oblige (oui, à Tokyo ils ont réussi quand même... mais manifestement, à Tokyo, ils avaient envie de réussir). Il y a donc surtout des bus, et un train qui se situe entre notre RER en surface et un tram. Plusieurs compagnies se partagent le marché. Celui qui veut se déplacer en transports en commun doit donc prendre en compte la ou les compagnies avec lesquelles il compte voyager : le billet ne coute pas le même prix selon la compagnie, et un transfert change de prix de la même manière en fonction des compagnies impliquées. Donc déjà, c'est compliqué...

Ajoutons une ville bien trop grande pour des changements efficaces entre les lignes, l'absence de voies de bus et des passages peu fréquents, et on obtient des temps de trajet parfois ahurissants... Un trajet qui prend 10 mn en voiture (allez, 25 mn bouchons compris) peut prendre 45mn à 1h en bus. Par exemple.

Et enfin, il faut savoir que les horaires sont souvent purement indicatifs... Même sur l'application qui est censée les donner en temps réel. Tu prévois d'aller à l'arrêt 5 mn avant ton bus... il est parfois passé 10 mn avant (quand il est passé) et tu te retrouves à attendre 30 mn le suivant.

On met un peu plus d'espoir dans le train urbain. La ligne va être rallongée et bientôt relier Downtown à Santa Monica en passant pas trop loin de chez nous... 

Bref. Tout ça pour dire que nous avons attendu le bus facilement 25 mn à Culver City, mais comme c'était un "rapide", on n'a mis qu'une demi-heure à arriver à Venice Beach. Nous avons alors rejoint Santa Monica à pied par la plage... Avant de rentrer à nouveau en bus une fois la nuit tombée.