mercredi 28 octobre 2015

Chez Randy Lecter

Avant de partir de France, nous avions pris la décision de commencer par passer quelques temps dans un Airbnb, histoire de s'installer et de trouver un appartement à nous.
Notre choix s'était porté là dessus : https://www.airbnb.fr/rooms/5642577

Vous ne trouvez pas que le propriétaire a un sourire de serial-killer ?

Bref.

Nous y voilà donc ! Mathieu est là depuis un mois, moi depuis 3 jours. Nous avons une chambre dans une grande maison, appartenant à Randy donc. Petit aperçu.


Une grande pièce

Une salle TV

Une cuisine

Une véranda !

 Un jardin

Et un "romantic getaway" comme Randy l'appelle...

Non, vous n'aurez pas de photo de la chambre... Parce qu'avec nos quatre valises et quelques sacs, elle n'est vraiment pas présentable...
Mais vous avez droit au détail qui tue !


Un endroit bien sympa donc, surtout que j'y passe une bonne partie de mes journées.
Dans la maison, vivent Randy, son presque-fils BJ (pour résumer), nous deux et deux suédois qui louent la chambre à côté (des skateurs professionnels). Parfois, la copine de BJ est là, et régulièrement la fille de BJ, aussi. Qui est adorable et s'appelle Cosette. Oui, vous avez bien lu. Tout le monde trouve que c'est un nom très joli (c'est vrai remarquez) et que c'est vraiment la classe d'avoir un nom qui vient d'un chef d'oeuvre de la littérature française. Oui. Mais à choisir, c'est un peu ironique pour une petite fille :D

Ce qui nous amène à : trop de gens !
Comme je passe beaucoup de temps à la maison la journée, je tombe toujours sur quelqu'un. Et j'ai hâte d'être vraiment chez moi.

Voilà donc notre lieu de vie provisoire...  
Et pour l'instant, pas de victime ni de cave à tortures...

lundi 26 octobre 2015

Le tout début



Me voilà arrivée à destination, pour une nouvelle aventure.
La décision de tenir un blog n'est pas nouvelle, et je l'ai déjà fait. Mais c'est en arrivant ici que tout ça est devenu bien réel : ne changeons pas nos habitudes de communication, rajoutons-en juste une !

L'aventure a commencé par 12h30 d'avion...
Le temps de lire un livre, de voir (revoir) trois films sur un écran minuscule, de dormir un peu (mais pas trop, pour mieux survivre au décalage horaire), de déguster les repas de la compagnie.
Le temps de se rendre compte du voyage, aussi. Aujourd'hui, beaucoup de nos trajets sont rapides et j'ai grandi avec l'habitude d'à peine mettre ma vie en pause quand je voyage. Il suffit d'emmener un livre, ou d'être un peu fatigué, et on se rend à peine compte qu'on s'est déplacé. En fait, je pense que c'est aussi pour ça que j'ai une affection particulière pour les trains lents : on voit le temps défiler, on se sent se déplacer.
Là, avec Los Angeles, je suis servie : c'est toute une journée qui est digérée par le voyage. La distance devient du temps et le trajet est mesuré par les activités auxquelles je me livre. C'est une sensation étrange, et cela donne plus de réalité à mon déplacement : je pars vraiment au bout du monde.

Et le bout du monde est chaud ! Je gagne 15 degrés à la descente de l'avion. Et encore, c'était une journée fraîche : le lendemain compte presque 30°C. Première constatation : je suis arrivée au pays de l'été perpétuel. Il paraît qu'on se lasse du ciel bleu... Il paraît.
En attendant : j'ai ressorti les shorts et les robes, et ça me va très bien !

Une terrasse à l'ICT, à côté du bureau de Mathieu.